Et si, en mai, nous faisions ce qui lui plait, à la biodiversité ? Au programme, tonte différenciée et comptage de fleurs.
“En mai, tonte à l’arrêt”
Pour cette 4e édition de la campagne “En Mai, Tonte à l’arrêt”, l’ASBL Adalia et l’hebdomadaire Le Vif, invitent les habitant·es et les communes à laisser au moins un mètre carré de gazon pousser librement pendant un mois. Objectif de l’opération : aider la biodiversité et mieux armer la nature contre les effets des crises climatiques.
En effet, les précédentes éditions ont pleinement porté leurs fruits. Chaque mètre carré supplémentaire de fleurs écloses a fourni davantage de pollen aux insectes. Des estimations ont pu être réalisées grâce aux données fournies par les citoyen·nes : “En 2021, nous avons nourri 14 millions d’abeilles par jour, 17 millions en 2022 et 21 millions en 2023.”, peut-on lire sur le site de l’association.
Pour participer à l’opération et découvrir votre “indice nectar personnel”, vous devez d’abord vous inscrire sur le site de l’opération www.enmaitontealarret. Lors du weekend du 24 au 26 mai, vous serez invité·es à compter les fleurs sur un mètre carré de gazon non tondu. Le résultat vous sera directement communiqué par e-mail. Sur base de tous ces indices individuels, la faculté Gembloux Agro-Bio Tech de l’ULiège va alors calculer l’“indice nectar national”, qui sera révélé le jeudi 6 juin dans Le Vif.
Et après ?
Que se passera-t-il au 1er juin ? Les carrés de nature seront-ils tondus ou préservés ? Le Réseau Nature de Natagora, qui s’est récemment joint au projet, propose des pistes concrètes aux participant·es pour “accueillir et accepter la spontanéité de la flore au jardin”.
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